Définitions astrologiques
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Le langage des planètes
Le langage des planètes
Ce langage très riche présente un intérêt en tant que tel. Il a été utilisé dans de nombreuses sciences de l'homme, traditionnelles ou non. On le retrouve dans les premières esquisses de typologies psychologiques, dans l'art, dans la littérature hermétique. C'est une clef pour comprendre toute une tradition psychologique primitive, et une partie importante du domaine de l'occultisme, y compris dans ses développements actuels. Certains astrologues de « tendance scientifique » voient dans les symboles (par opposition à ce qu'ils appellent signal) une « auberge espagnole » qui permet de tout dire et son contraire en termes d'interprétation astrologique. Certains ont tenté de reconstruire le discours astrologique en se basant sur l'astronomie et en excluant toute référence aux dieux mythologiques ou à la notion d'inconscient (inconscient collectif cher à Carl Gustav Jung notamment).
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Les astres
Les astres observés depuis le Moyen-Âge
Le plus souvent, les correspondances symboliques ne concernent que les corps célestes connus du Moyen Âge. Les développements symboliques sur les planètes découvertes par l'astronomie moderne (Uranus, Neptune et Pluton) sont beaucoup plus limités, et le plus souvent axés sur des interprétations relevant plus de la psychologie que de la symbolique traditionnelle.
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Domicile
Planète à domicile
On dit qu'une planète est en domicile lorsqu'elle se trouve dans le signe du zodiaque avec lequel elle a le plus d'affinités, signe où la planète exprime son plein potentiel. On dit aussi que cette planète a la maîtrise de ce signe, qu'elle en est le régent ou encore le gouverneur. Une planète peut avoir la maîtrise sur deux signes (elle a deux domiciles, l'un dit diurne et l'autre dit nocturne).
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Aspect
Aspect
On appelle aspect un écart angulaire privilégié entre deux facteurs du thème astral (deux planètes par exemple, ou une planète et un angle du thème). Les aspects majeurs divisent les 360° du cercle-photo des douze signes (= l'écliptique) par 1, 2, 3, 4 et 6 (2 fois 3).
- Ce sont:
- la conjonction : angle de moins de 10°, 10° étant ce qu'on appelle l'orbe (ou écart tolérable) d'un angle de zéro degré où les caractéristiques des deux facteurs en présence sont inextricablement mêlées;
- l'opposition : angle de 180° plus ou moins 10° d'orbe;
- le trigone : angle de 120° plus ou moins 8° d'orbe;
- le carré : angle de 90° plus ou moins 6° d'orbe;
- le sextile : angle de 60° plus ou moins 4° d'orbe.
Dans son Tetrabiblos, Ptolémée a écrit: On dit que le trigone et le sextile sont harmonieux, parce qu'ils se créent entre signes de même nature. Par contre, on appelle aspects discordants l'opposition et le carré, parce qu'ils se produisent entre signes de natures et de sexes différents 1. De nos jours, l'avis des astrologues est plus mesuré : un sextile ou un trigone peut conduire l'individu à une solution de facilité, alors que les carrés et les oppositions peuvent correspondre à un dépassement de soi. À ces aspects dit majeurs, les astrologues ajoutent aujourd'hui des aspects dits mineurs: le semi-sextile (30°), le semi-carré (45°), le sesqui-carré (135°) et le quinconce (150°). Dans son livre L'interprétation du Thème Astral2, l'astrologue Solange de Mailly Nesle indique que les aspects de conjonction et d'opposition étaient déjà étudiés par les Chaldéens, alors que les divisions du cercle par 2, 3, 4 et leurs multiples proviennent des Grecs (de l'école de Pythagore notamment). Selon Jacques Halbronn, la division du zodiaque fait double emploi avec le système des aspects, suivant en cela Johannes Kepler. Halbronn propose une nouvelle théorie à partir d'un découpage binaire du cercle (180, 45°, 22°30" (semi-octile) et considère uniquement les aspects entre une planète et une étoile fixe (voir son "Journal de bord d'un astrologue", site teleprovidence.com). Il n'admet donc pas les aspects de 120°, 60° et 30°.